Il aime par dessus tout se tenir là, sur scène. Debout face à une foule réceptive et hilare. Le
sentiment de réussite que suscite chaque représentation le conforte
dans l’idée qu’il a choisi la bonne voie du haut de ses 40 ans.
Pourtant, il ne lui reste que quelques mois à vivre. Un sursis durant lequel il va devoir continuer à mener son quotidien avec cette foutue épée de Damocles au dessus du crane.
Alors que d’autres artistes auraient aussitôt fait leurs adieux aux feux des projecteurs, Brice Fourrastier entrevoit de son coté l’opportunité de réaliser un ultime spectacle. Assurément le plus mémorable. Il y compte bien.
La mort en sera justement le thème principal. Tant pis qu’il s’agit d’un sujet brûlant voire tabou, son cynisme et lui n’ont pas peur.
Pourtant, il ne lui reste que quelques mois à vivre. Un sursis durant lequel il va devoir continuer à mener son quotidien avec cette foutue épée de Damocles au dessus du crane.
Alors que d’autres artistes auraient aussitôt fait leurs adieux aux feux des projecteurs, Brice Fourrastier entrevoit de son coté l’opportunité de réaliser un ultime spectacle. Assurément le plus mémorable. Il y compte bien.
La mort en sera justement le thème principal. Tant pis qu’il s’agit d’un sujet brûlant voire tabou, son cynisme et lui n’ont pas peur.
Le
lecteur non plus, d'ailleurs, car il suffit de feuilleter quelques
pages de cette bd pour se rendre compte que les motivations de l’auteur
ne relèvent pas du pathos. Parsemée de mille et une réflexions
humoristiques, elle offre également un point de vue assez philosophique
sur la vie et les maladies funestes.
Le genre qui fait relativiser et maintient le sourire jusqu’à la fin même lorsque la tragédie guette.
On ressent clairement l’hommage fait à Pierre Desproges à travers le scénario de Gilles Larher (La Voix des Hommes qui se mirent) et le dessin de Sébastien Vassant (Frères d'ombre). Difficile de ne pas faire le rapprochement quand il est question d’humour noir ou de “public chéri”.
Le genre qui fait relativiser et maintient le sourire jusqu’à la fin même lorsque la tragédie guette.
On ressent clairement l’hommage fait à Pierre Desproges à travers le scénario de Gilles Larher (La Voix des Hommes qui se mirent) et le dessin de Sébastien Vassant (Frères d'ombre). Difficile de ne pas faire le rapprochement quand il est question d’humour noir ou de “public chéri”.
Quoi qu’il en soit, L’accablante apathie des dimanches à rosbif est de ces récits qui soulignent judicieusement l’importance de “vivre heureux en attendant la mort”.
Olivia.
Scénario : Gilles Larher
Dessins : Sébastien Vassant
Éditeur : Futurpolis
One shot : 25.40 €
Paru le 07/02/2008
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