mercredi 22 février 2012

Freak's Squeele - Florent Maudoux

 
Modèle fun et débridé du label 619 d'Ankama, déjà responsable de la série Mutafukaz, Freak's Squeele nous amène album après album dans un déluge d'inventions, de beauté graphique et de bonne humeur communicative.
Et c'est toujours sous la forme d'un gros pavé de près de 150 pages, dont une poignée en couleurs que nous revient la série.



 « Imaginez un monde où il existerait des universités formant les futurs justiciers masqués à gérer à la fois leurs supers pouvoirs mais aussi à maîtriser leur image dans les médias ». 
   



Eh bien ne cherchez plus...cet univers, c'est celui de Freak's Squeele, avec à sa tête un trio de derniers de la classe : Ombre, l'homme-loup discret dont émane une force tranquille, Chance la démonette pétillante et malicieuse et Xiong-Mao la charismatique et fan d'arts martiaux.

Florent Maudoux (dessinateur et scénariste) est indéniablement un de ces nouveaux artistes de talent capable d'exposer sur chaque page un mélange habile entre le manga et le comics. L'auteur utilise de surcroît une mise en scène savamment construite et rythmée qui colle à merveille avec les aventures complètement bordéliques (osons le terme) de notre trio de héros qui pratique autant la baston que les joutes de vannes en groupe. 
 
Mais fini les digressions, revenons à l'histoire, car Freak's Squeele c'est aussi un scénario. Celui-ci se présente comme un immense patchwork culturel et multi référencé en parodiant aussi bien des sagas adolescentes (on pourrait citer par exemple Harry Potter) que des films de genre aux allures de séries Z, absolument jubilatoires et complètement nanardesques. 


Au final, Freak's Squeele va dans le sens d'un pure divertissement, sans aucune autre prétention que de fournir à ses spectateurs un bon moment de blockbuster pop-corn.

Clément

Scénario & dessins: Florent Maudoux
Éditeur : Ankama
Série en cours (5 tomes parus) : 14.90 € l'unité
Réédition du tome 1 ( couleur) : 11.90 € l'unité




1 commentaire:

Masto a dit…

Quel dommage de ne pas poster ces jolies chroniques sur votre page FB où je me rends beaucoup plus souvent. Et Clément, il ne lit plus rien ?