A
l’heure où les morts-vivants sont omniprésents sur
nos écrans et dans nos librairies, il est difficile de trouver
une histoire qui se distingue du lot.
C'est
pourtant le cas de cette bande dessinée puisque on y trouve
des zombies acceptés dans la société et qui
disposent de droits et de devoirs comme n’importe quel citoyen.
C’est
dans ce contexte relativement malsain que Karl Neard, sa sœur Maggie
et Freddy Merkx (dit « Le Belge », même
s’il déteste ce surnom) tentent de venir en aide aux
individus qui peinent à vivre harmonieusement avec leurs
congénères putréfiés.
Votre
grand père décédé empêche votre
famille de s’épanouir ? Ils arrivent.
Un
parti politique qui prône la suprématie des zombies
émerge ? Ils s’en chargent.
Et
tout cela en toute illégalité, évidement…
Bien
que réédité récemment, The Zombies that
ate the world a été initialement publié en 2004,
soit quelques années avant le phénomène avide de
chair lancé par The Walking Dead.
Référence
assumée aux films d’horreurs, Jerry Frissen s’amuse à
tourner en dérision les clichés du genre, en conférant
aux revenants une conscience et une volonté d’intégration
qui renforcent l’absurdité de l’histoire.
Des
cocasseries qui favoriseront l’amusement de quiconque souhaite voir
ce qu’il advient quand des zombies décident d’envahir une
maison (façon La nuit des morts-vivants de Romero) uniquement pour palier à l’ennui de leur quotidien.
Olivia
Scénario : Jerry Frissen
Dessins : Guy Davis
Éditeur : Humanoïdes Associés
One shot : 14.20 €
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