Il
l’est au point que seules les personnes dotées d’un certain
raffinement peuvent en faire partie. Si vous êtes issus de la
« bonne société anglaise » de l’époque Victorienne,
vous avez des chances de pouvoir en devenir un membre.
Seulement,
une autre condition subsiste.
Les
meurtres et autres affaires impossibles à résoudre doivent
chatouiller votre curiosité au plus haut point, puisque vous serez
amené à en écouter les récits lors de chaque réunion.
Vous
comprendrez qu’un passe-temps aussi original peut être générateur
de quelques dérives au sein de ce club de gentleman. Aussi, il ne
faudra pas s’étonner si ces derniers deviennent parfois les
protagonistes (enquêteurs comme meurtriers) de ces sordides
histoires.
Terminé
en 3 tomes (réunis dans une superbe édition intégrale aux allures
de grimoire), Green Manor contient seize histoires criminelles d’une
grande qualité d’écriture. Bien qu’indépendantes les unes des
autres, elles gardent en commun le fait d’être racontées par le
majordome du Green Manor, un homme à la santé mentale instable,
traumatisé par le passe-temps principal des membres de ce club.
Empreintes
de cynisme et de faux-semblant, ces dernières comportent toutes un
dénouement imprévisible révélé en huis clos à la façon des
romans d’Agatha Christie ou de Conan Doyle.
C’est
un véritable hommage que Fabien Vehlmann rend à la littérature
policière grâce à un exercice de style pour tout public où
règnent à la fois suspense et ironie du sort.
Olivia
Olivia
Scénario : Fabien Velhmann
Dessins : Denis Bodart
Dessins : Denis Bodart
Éditeur : Dupuis
Intégrale : 35 €
Paru le 05/11/2010
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