mercredi 11 juillet 2012

Coq de combat - Izō Hashimoto & Akio Tanaka

Âgé de 16 ans, le jeune Ryô Narushima semble mener une vie parfaite.
Son éducation et ses bons résultats scolaires lui assurent déjà un avenir exemplaire, conforme aux attentes de sa famille.
Il est difficile de savoir ce qui a pu pousser cet enfant modèle à tuer ses parents à coup de couteaux, ce jour-là.
Ce qui est certain c’est que l’acte lui a valu un séjour en maison de correction pour les mineurs, un établissement malfamé où les jeunes attendent patiemment l’arrivée de leur majorité pour être libérés. Malheureusement la réputation de Ryô va rapidement faire le tour des cellules et générer diverses maltraitances, du viol au passage à tabac. Un contexte qui n’est pas propice à la guérison, lorsque l’on souffre psychologiquement.
L’intervention d’un expert en karaté nommé Kenji Kurokawa va changer la donne et lui offrir un moyen de se défendre face à l’hostilité de ses codétenus tout en assurant un meilleur avenir à sa sœur, obligée de se prostituer depuis le massacre. 


Initialement sorti en 2003 en France, Coq de Combat a rencontré quelques soucis de publication suite aux désaccords de ses créateurs concernant les droits d’auteur.
La série revient aujourd’hui aux éditions Delcourt afin de satisfaire la curiosité de ceux qui s’étaient arrêtés au tome 19 et d’attiser celle des nouveaux lecteurs, avec la parution des premiers volumes.
De quoi assurer une lecture passionnante compte tenu de la qualité du manga. La violence du scenario sert effectivement de prétexte pour mener une satire de la société moderne, le tout mis en valeur par un graphisme réaliste.
L’histoire conjugue divertissement grâce aux multiples péripéties qu'elle comporte et réflexion (sur le conditionnement familial et le système carcéral, dans ce premier tome).
Des bases on ne peut plus solides pour un seinen déjà plébiscité.

Olivia.

Scénario : Izō Hashimoto 
Dessins : Akio Tanaka
Éditeur : Delcourt
Série en cours (21 tomes parus) : 7.99 € l'unité
Première tome paru au éditions Delcourt le 11/04/2012

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